Avec le projet Strike The Plaster Hull, l’on distingue deux gestes; le geste du travail, dans l’effort de construction des toiles, puis le geste du performeur. Que relie ses deux chorégraphies? Cette installation met en avant cette limite entre le geste chorégraphique et le geste de construction, à travers un espace aménagé, pour questionner ces notions. La suspension permet de voir le dessus et le dessous des plateformes, et laisse apparaître toutes les couleurs sous le plâtre. C’est au moment du craquement, des premiers pas du performeur, que le travail réalisé sur les plateformes se dévoile, que les gestes de construction picturale apparaissent, comme témoins du corps en mouvement. La performance devient un outil, puisque par la destruction, l’on découvre une tout autre toile que celle de départ. Nous sommes alors face à une reconsidération de la toile de part son traitement et sa mise en valeur.